M’hamid Express 2020. Du 26 au 31 janvier
Dimanche 26 janvier
Prologue : 15 kms
Au menu : Sable fin, dunettes, HP et pistes rapides.
EN AVANT GINGAMP !
Vers 12h00, tout le monde est fin prêt pour une entrée en la matière. Un premier briefing se déroule à 14h00 dans les dunettes, à quelques pas du départ. Benoît Delmas évoque le déroulement de cette première étape, les consignes de sécurité, ainsi que les symboles liés au parcours : MVS, SPP… << Le prologue servira uniquement à donner l’ordre de départ pour la première étape, il ne compte pas pour le classement général >>.
Par conséquent, rien ne sert de courir, ni de prendre le moindre risque sur ces premiers kms. Le M’Hamid Express est une course d’endurance, ou il faut savoir ménager sa monture. De toute façon, si vous maltraité votre machine, elle s’en souviendra toujours !
Sous ces bons conseils, l’hélicoptère de l’organisation survole la caravane à basse altitude, afin d’immortaliser ces instants, si particuliers.
Tout le monde doit être capable de retenir que dans le désert on ne triche pas, on ne ment pas, et personne n’est à l’abri d’une erreur qui pourrait être fatale, dès les premiers kilomètres. ‘’ C’est à la fin du bal, qu’on paye les musiciens ‘’, disait, René Metge.
En effet, la gourmandise n’est pas un défaut, et ne va tout de même pas en faire un plat de résistance. Certes rapide à certains endroits, ce prologue reste malgré tout, une épreuve incontournable pour se mettre dans le bain. D’ailleurs, même s’il est toujours traditionnellement court, il ne doit pas être sous-estimé pour autant. Les pilotes devront tout de même appliquer les conseils élémentaires de prudence, de sécurité et de sportivité.
Sur le M’Hamid Express, il y a les anciens, ceux qui ont participé aux premières éditions, et il y a les nouveaux pilotes et copi qui, eux sont venus essayer leur véhicule pour des prochaines épreuves internationales de la saison 2020. À l’image de Jean-Pascal Besson pilote en WRC, qui est engagé avec Patrice Roissac, sur un Toyota Overdrive.
Sur la ligne de départ, à la file indienne tous les concurrents écoutent le bruit de leur moteur qui se prolonge en eux, avec toujours une petite angoisse de la panne, mais aussi de joie d’une éventuelle victoire. C’est humain, car parfois, les rêves peuvent passer au cauchemar. Et c’est là que les tactiques les plus élaborées, parfois se fracassent contre les réalités primaires du désert.
Au départ des Paris-Dakar, Thierry Sabine disait << Faire vibrer ceux qui partent, et faire rêver ceux qui restent >>. Le ton est donné.
Cette fois, on y est ! C’est sous un soleil de plomb que les concurrents s’apprêtent à s’élancer par ordre de numéro de course. À 15h00, les 11 concurrents de la catégorie Motos et Quads aptes à prendre le départ scrutent le chrono. La visière baissée, la mâchoire serrée, tels des gladiateurs qui attendant l’ouverture des hostilités ! Les photographes sont tous au rendez-vous, nichés au bord de la piste pour saisir les premiers moments de cette édition.
Le compte à rebours est lancé à 15h10 : 5, 4, 3, 2, 1, 0, c’est parti pour une semaine d’adrénalines. À 15h30, c’est autour des 50 SSV de s’élancés. Dans cette catégorie, la bagarre va faire rage, d’une part entre les concurrents, et d’autre part entre les 3 marques présentes (Can Am, Polaris et Yamaha). Là aussi, le ton est donné.
Il est 16h30, la première voiture s’élance à tombeau ouvert pour avaler les 15 kms. Il s’agit des vainqueurs de l’édition 2019. L’honneur d’ouvrir la piste est donc pour le couple Véronique et Yvan Dard, à bord de leur HDJ 80 Proto. Dès les premiers mètres, la poussière se lève du sol, et un nuage de fumée noir recouvre le sable ocre du désert.
Première mésaventure pour l’équipage # 139 SSV Bergeret/Giraud << On a réussi à ce perdre sur ces 15 kms. C’est promis, demain nous serons plus attentif >>. Georges Lansac, quant à lui, il sème sa roue de secours en pleine course. Philippe Pinchedez râle de ses coupures de moteur à répétition. Le drapeau Marocain flotte avec fierté ce soir sous la voûte étoilée, puisque c’est l’équipage Marocain Hamsas, père et fils qui s’empare de cette première étape. Haut les cœurs !
Classement Moto/Quad
1 # 1 Sausset Mathieu Honda 450
2 # 3 Combier Alex Honda700
3 # 11 Caillhol Xavier KTM 450
4 # Sausset Benjamin Honda 450
5 # 10 Pichery Olivier Yamaha 450
Classement SSV
1 # 109 Tavernier/Laluc Can Am X3
2 # 120 Bord/Cormont Can Am X3
3 # 133 Gauthier/Descat Can Am X3
4 # 126 M. Fourmaux/P. Fourmaux Can Am X3
5 # 112 G. Moreau/H. Moreau Can Am X3
Classement Auto
1 # 209 R. Hamas/ K. Hamas Buggy Chevrolet
1 # 216 Besson/Roissac Toyota Overdrive
3 # 211 Foubert/Melhentin WSR 500
4 # 201 # Y. Dard/V. Dard Toyota HDJ 80 Proto
5 # 218 Gelebart/Cueff Buggy MD
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