Encore un petit changement pour l’étape 3, « La chevauchée désertique » , les concurrent tournent à l’envers des aiguilles d’une montre et débutent cette très longue étape par une zone de dunettes où il ne faut pas prendre de mauvaises traces et suivre le bon CAP pour ne pas perdre trop de temps. Et du temps ils en ont passé au guidon ou au volant de leur fidèle destrier.
La plus longue étape du rallye , 300 kms n’est habituellement pas celle où il y a le plus de difficulté de terrain. Et bien cette année ça change car après les petites dunettes du départ et les grands plateaux souvent en hors piste les concurrents ont dû affronter un cordon de dunes qui en a retardé certains… avant de traverser de petites collines sur des pistes techniques et enfin retrouver du sable pendant 25 kms et un petit sprint sur le lac Iriki où les attendait le CP essence.
Une boucle de 80 kms s’en suit sur de grands plateaux, un petit col, quelques zones caillouteuses et un hors piste inédit pour rejoindre la fameuse piste du DAKAR d’antan et retour sur Iriki pour une pause « M’ham Drive ».
Les ravitaillements effectués ils repartent pour encore 100 kms avec un parcours dans l’oued Draa jamais aussi long qui a fini d’épuisé les machines et les équipages… et il faut trouver la sortie !!! pas facile de remonter la berge…
C’est ensuite une remontée sur M’hamid par de belles pistes roulantes souvent sablonneuses.
C’est une étape où d’habitude les buggys prennent toutes les premières places et alors aujourd’hui ça a donné quoi ?